[Jeu video] Assassin’s Creed : Origins

La saga Assassin’s Creed a créé une véritable mythologie au fil du temps. Depuis le 1er, avec le fabuleux Altaïr au dernier , Valhalla, le jeu a évolué, créé, sombré, mais reste toujours vivant. Alors je sais que Assassin’s Creed : Origins n’est pas le dernier en date mais il est le dernier que j’ai fini. J’ai longtemps attendu avant d’y jouer car le navrant, le débile et le chiant Syndicate m’avait dégouté de la franchise et je pensais sincèrement ne plus y jouer.

Assassin's Creed : Origins

Que vaut cet opus?

Je suis un peu déçu de ne plus suivre les aventures de Desmond Miles et les aventures du présent ont perdu de leur intensité, voire carrément de leur intérêt. Plus la saga avance, moins on y prête attention. C’est un peu dommage car cette partie et l’histoire de l’Animus étaient très intéressantes, pouvant donner de la force et de la profondeur au jeu. Dès le premier volet, c’était l’un des points forts.

Mais revenons au jeu. Je suis agréablement surpris de voir que les paysages et l’atmosphère de l’Egypte antique prend bien. On est émerveillé par les pyramides, les dunes immenses, les décors fantastiques. Pendant plusieurs minutes, on découvre ce pays qui a fait rêver bon nombre de gens. Ca démarre doucement, en se familiarisant avec le gameplay, un peu plus complexe qu’avant (surtout le système de combat).

J’avoue que j’avais hâte de découvrir l’origine des Assassins. Cette partie met du temps à émerger, trop je pense. Ce n’est que vers la fin que la création de l’ordre est enfin évoquer. On a pourtant des éléments comme la lame secrète au fil des aventures mais rien sur l’établissement des Assassins à proprement parlé. Heureusement, l’histoire est suffisamment captivante pour que cela ne nous frustre pas trop. On suit avec plaisir les missions de Bayek, missions variées et plaisantes.

Assassin's Creed : Origins
Monter sur une pyramide, ça n’a pas de prix

J’aime beaucoup le système de combat, un peu plus compliqué et qui vous pousse à ne pas tenter le diable. En effet, si vous cherchez la bagarre avec des gardes beaucoup plus forts que vous, impossible de gagner. Cela donne l’occasion et même l’obligation d’accepter les quêtes secondaires qui, heureusement, sont tout aussi réussies. Au fil des heures, on sent vraiment que Bayek progresse et on sent moins l’écart de puissance, même si les « boss » restent coriaces.

La carte est immense, toujours plus et toujours diversifiée. C’est même parfois un peu long de traverser une contrée entière pour se retrouver à l’autre bout mais les décors vont vite oublier ce désagrément. Il est aussi possible de tomber sur des petites missions en chemin. Et quand on découvre la richesse des cités, ça vaut le coup. La rencontre avec des grands personnages de l’histoire est tout aussi satisfaisant.

Bref, Origins est un très bon Assassin’s Creed, dont les scènes du présent ne sont d’aucune utilité mais qu’importe. L’Egypte fascinait et fascine encore. J’ai fait un voyage dans le temps et ce fut un plaisir. Quel pied de monter en haut d’une pyramide et de se synchroniser. Mon amour pour la saga est de retour.

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