J’ai été fumeur pendant (essentiellement des menthols) longtemps et maintenant, je vapote. C’est une évolution de plus en plus logique. Aujourd’hui, il y a des millions de vapoteurs et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Mais là n’est pas le sujet de cet article.
Récemment, je me suis découvert un intérêt grandissant pour les cigares. Une façon de renouer avec mes anciens démons. Je précise que cela n’a rien à voir avec des cigarettes car le goût est totalement différent. C’est plus un art que de simplement fumer. On apprécie les arômes, les nuances et le temps de dégustation.
Mais commençons par le commencement.
Définition: Un cigare est un cylindre formé de feuilles de tabac : une feuille à rouler est enroulée en spirale sur d’autres feuilles pliées, roulées ou hachées en petits morceaux (pour les cigares de moindre qualité). Le bout appelé « pied » est porté à incandescence, et l’autre extrémité, que l’on coupe, est appelée « tête ».
Pour mieux comprendre la composition d’un cigare, je vous invite à regarder les deux photos suivantes. Elles sont très explicatives et plus claires que n’importe quel discours.
Personnellement, il est rare que je m’attaque au « Purin » car le goût est souvent désagréable et la force trop importante. En tant que novice-amateur, la puissance peut encore me gêner et le surplus de nicotine est en trop pour mon palais.
J’ai une préférence pour le « Foin » car on ressent mieux les arômes et les subtilités du tabac. Généralement, je m’arrête à la fin du « Divin » mais bien sûr, tout dépend du cigare. Et comme de bien entendu, les meilleurs sont les cigares cubains qui ont plus de force et d’arômes.
Etapes à suivre:
Ensuite, une fois le cigare choisi, il faut le couper et c’est tout un art. Ni trop long, ni trop court. Goûter le « à cru » afin de ressentir les saveurs et le type de cigare choisi (boisé, terreux, cuir, épice).
L’allumage est un moment décisif. Je vous conseille d’utiliser des allumettes (ou à la rigueur un briquet triple foyer). Les allumettes ont l’avantage de ne pas dénaturer le goût. Un briquet classique donne un goût métallique qui n’est pas agréable.
Pour finir, savourer pendant une bonne heure votre module et laisser le mourir dans le cendrier.