Comme je le signalais avec mon article précédent, je suis devenu récemment amateur de cigares. Certains pays d’Amérique du Sud sont de grands producteurs et j’avoue que ma préférence va au Cubain. Normal me direz-vous. Et parmi les Cubains, il existe de nombreuses marques dont certaines que je n’ai pas encore testé. Pour l’instant, j’aime beaucoup les Romeo y Julieta mais je voulais gouter autre chose.
Mon choix s’est porté sur un Partagas. Je ne connaissais que le Mille Fleurs (que je n’avais pas apprécié plus que ça). Mon choix d’aujourd’hui s’est porté sur le D6, en partie pour sa taille. En effet, je ne cherchais pas un long module alors ce Robusto m’a semblé parfait.
Par ici pour mon avis
Un peu d’histoire:
La Real Fabrica de Tabacos est la plus ancienne fabrique de cigares encore en activité à la Havane et a été crée par Don Jaime Partagas en 1845. Partagas est une des plus anciennes fabriques de cigares de Cuba encore en activité. Il installe sa manufacture, la plus grande de Cuba, en plein cœur de la ville, rue Industria, où elle se dresse toujours de nos jours, sous le fronton indiquant « Partagas real fabrica de tabacos » (manufacture royale de tabacs Partagas). A la révolution (1959), Partagas est la deuxième fabrique de tabac en volume, derrière H.Upmann.
A cru, ce D6 offre des notes épicées, boisées et légèrement caramélisées. Je me dis que sa dégustation sera intéressante si le fumage est aussi bon. Mais il s’agit d’un Partagas, la puissance est donc là dès le début. L’allumage est un peu compliqué comme pour beaucoup de Cubain mais j’y arrive. Le poivre se fait envahissant, un peu trop à mon goût. Je ne retrouve pas ces notes de noisettes.
Néanmoins, je sens très vite les notes boisées revenir. Le « divin » est bon et monte en puissance. Mon cigare s’éteint un peu et je le rallume. Il gagne vite (il est petit en longueur) en amertume et je le dégaze (en soufflant devant une flamme pour évacuer les gaz).
A la fin du « divin », la nicotine devient trop forte pour moi. Je ne me sens pas de le terminer, surtout que l’amertume a gagné en force. Le poivre devient trop puissant et cache tout le reste. Franchement, je n’apprécie plus du tout mon expérience alors j’arrête là et je le laisse mourir.
Conclusion: c’est un vrai Partagas et une fois de plus, je n’aime pas spécialement car il est trop fort pour moi. Mon palais n’est pas encore expert et ne peut pas gérer toute cette puissance. Néanmoins, pour les confirmés, il sera un choix évident je pense.